Dans le cadre d’une simple estimation, aucune visite n’est réalisée.
L’estimation est fondée sur une moyenne entre le prix du mètre carré publié sur des sites d’annonces immobilières et une moyenne des montants des transactions enregistrées par les notaires.
Dans un contexte de hausse constante des prix, notamment en Suisse Romande, elle tend à sous-évaluer le bien, car les chiffres des notaires enregistrent des ventes dont le prix a été fixé 3 mois plus tôt, lors de la signature de la promesse de vente ce qui a pour conséquence d’atténuer l’effet haussier constant que l’on connait.
L’expertise, elle, prend aussi en compte l’état du bien et son environnement.
Après une visite minutieuse, l’expert applique la méthode d’évaluation la plus appropriée, puis prend en compte les chiffres des notaires et la valeur de marché.
L’expertise est en général 5 à 10 % en dessous de la valeur estimée.
Dernière différence importante, l’estimation n’a aucune valeur juridique, contrairement au rapport d’expertise immobilière.
En cas de contrôle par l’administration fiscale, seuls les experts immobiliers reconnus sont à même de défendre leur client et d’expliquer le mode de calcul retenu.